La voie comme but

Texte lu par Marie-Françoise le 7 mars 2024 au Mans

Que faut-il faire pour que la vie que l’on mène nous rende plus sage et non plus coincé ?

La réponse à cette question semble être liée à la disposition d’amener sur la voie tout ce qu’on rencontre. Tout a naturellement un terrain, un chemin et un fruit, c’est comme si l’on disait que tout a un commencement, un milieu et une fin. Mais il est dit également que la voie elle-même est à la fois sol et fructification. La voie est le but.

Cette voie possède une caractéristique singulière : elle n’est pas préfabriquée. Elle n’existe pas déjà. La voie dont on parle ici est le résultat de son expérience d’un instant à l’autre, c’est l’évolution du monde phénoménal d’instant en instant, c’est l’évolution de ses pensées et émotions d’instant en instant. La voie n’est pas toute tracée. Elle prend naissance d’un moment à l’autre et, en même temps, elle s’estompe derrière soi.

Quand on prend conscience que la voie est le but, on a le sentiment que tout peut se travailler. Tout ce qui se produit dans son esprit dérouté peut être vu comme la voie. Tout se laisse travailler.

Bien-être et incertitude / Pema Chödron

                                

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