Accepter (2)

Texte lu par Marie-Françoise le 21 mars 2024 au Mans

Ce qui est important pour nous c’est d’observer comment le fait d’accepter agit sur nous. Faisons de cette position d’acceptation un objet d’observation. Prenons note de la façon dont nous percevons et fonctionnons quand nous sommes dans une attitude d’accueil. Nous devons accepter toutes nos réactions alors la situation se déploie dans notre acceptation.

Accepter c’est lorsque nous disons : « Je ne sais pas ». En acceptant nous sommes vides. Il n’y a plénitude qu’en l’absence complète de passé. Une acceptation réelle est un lâcher-prise, un abandon, une attente, mais une attente sans attente.

Transmettre la lumière / Jean Klein

                                

Accepter

Texte lu par Marie-Françoise le 14 mars 2024 au Mans

Accepter veut dire accueillir chaque fait, chaque perception qui nous vient. Cela veut dire que nous acceptons nos réactions comme partie intégrante des faits. C’est seulement en acceptant la situation que nous voyons ce qu’est la situation, ce que sont les faits. En acceptant, ce n’est pas sur la situation que nous mettons l’accent c’est sur l’acceptation elle-même. Cela nous apporte une ouverture totale, une liberté complète. L’action, alors, surgit de la situation, des faits. Elle est spontanée. La volonté n’intervient pas, parce qu’en acceptant, il n’y a pas de place pour un ego, pour un « je ».

Transmettre la lumière / Jean Klein

                                

La voie comme but

Texte lu par Marie-Françoise le 7 mars 2024 au Mans

Que faut-il faire pour que la vie que l’on mène nous rende plus sage et non plus coincé ?

La réponse à cette question semble être liée à la disposition d’amener sur la voie tout ce qu’on rencontre. Tout a naturellement un terrain, un chemin et un fruit, c’est comme si l’on disait que tout a un commencement, un milieu et une fin. Mais il est dit également que la voie elle-même est à la fois sol et fructification. La voie est le but.

Cette voie possède une caractéristique singulière : elle n’est pas préfabriquée. Elle n’existe pas déjà. La voie dont on parle ici est le résultat de son expérience d’un instant à l’autre, c’est l’évolution du monde phénoménal d’instant en instant, c’est l’évolution de ses pensées et émotions d’instant en instant. La voie n’est pas toute tracée. Elle prend naissance d’un moment à l’autre et, en même temps, elle s’estompe derrière soi.

Quand on prend conscience que la voie est le but, on a le sentiment que tout peut se travailler. Tout ce qui se produit dans son esprit dérouté peut être vu comme la voie. Tout se laisse travailler.

Bien-être et incertitude / Pema Chödron

                                

Rien à quoi s’accrocher

Texte lu par Marie-Françoise le 29 février 2024 au Mans

La voie du guerrier-bodhisattva ne conduit pas ce dernier au ciel ni dans un lieu où règne beaucoup de confort. S’évertuer à trouver un endroit où tout est parfait, c’est justement ce qui fait notre malheur. On s’enlise à force de chercher sans répit un moyen d’avoir du plaisir et d’éviter la douleur. La souffrance est inévitable tant qu’on croie que quelque chose peut satisfaire en permanence sa soif de sécurité. En fait, les choses sont en perpétuelle transition. Rien à quoi s’accrocher, c’est la racine du bonheur. Si on se permet de faire une pause ici, on prend conscience que la situation est tendre, non agressive et ouverte. C’est là que réside la voie de l’intrépidité.

Bien-être et incertitude / Pema Chödron